Ahmed Herzenni: Linakhdoum l’kasr*

Dans les années 70, Herzenni appartenait à un groupuscule de gauche appelé « Linakhdoum Achaâb » (Servir le peuple). Aujourd’hui, en « servant le palais » d’une manière qui frise le ridicule, il décrédibilise davantage le CCDH, qu’il préside.

الحقيقة و الانصاف

Le journal - Omar BROUKSY

4/5/2008

Dans les années 70, Herzenni appartenait à un groupuscule de gauche appelé « Linakhdoum Achaâb » (Servir le peuple). Aujourd’hui, en « servant le palais » d’une manière qui frise le ridicule, il décrédibilise davantage le CCDH, qu’il préside.

« Le CCDH : un organe de gouvernement »

pourquoi cet ancien prisonnier politique, dont « la carrière » se confond avec un opportunisme très marqué, s’est il senti obligé de lancer à l’opinion publique des informations qu’il aurait pu dire ailleurs, sans embarrasser la justice marocaine et la décrédibiliser davantage ?

Mais, le 29 mars 2008, la contestation et l’amertume sont portées à l’intérieur même du CCDH, où une altercation a eu lieu lors d’une réunion des membres de ce Conseil. Selon des sources concordantes au sein du CCDH, c’est Abdallah Oulladi qui, le premier, s’est adressé au président dans des termes très critiques : « Ce Conseil s’est transformé en un organe du gouvernement, s’écartant de la vocation qui devait être la sienne, c'est-à-dire la protection des droits de l’Homme » ; un autre membre du CCDH, M. Baghdadi, aurait renchéri à propos de l’état du prisonnier politique BOUGRINE, âgé de 73 ans et aujourd’hui très malade : « BOUGRINE est en train de mourir en prison et ce Conseil n’a pas réagi… »…